Chapelle Notre Dame de l’Heureux Trépas.

img_9455L’histoire de cette chapelle est née en 1732 avec beaucoup de bonheur à la demeure de Monsieur Jean-Philippe Gernez et de sa femme Ghislaine-Marie qui vient de donner naissance à deux jumeaux.

Mais la santé des deux enfants est fragile, et on les retrouve mort dans leur berceau, sans qu’ils aient reçus le baptême.

Les parents, effondrés prièrent et on dit que tout à coup, les deux jumeaux se mirent à respirer et à revivre, si bien qu’ils ont pu recevoir le sacrement du baptême.

Nous ne savons pas si ces enfants ont survécus longtemps après cet évènement, mais les parents, en reconnaissance de ce miracle, décidèrent de construire cette chapelle qui sera dédiée à Notre Dame de l’Heureux Trépas.

L’évêque d’Arras, Monseigneur Baglione de la Salle, autorisation la construction de l’édifice en 1734 à l’angle de la rue de la Fontaine et le Grand’rue.

Jusqu’en 1804, la chapelle resta telle quelle. La commune décida de restaurer l’église et vendit un terrain se lequel se trouvait la chapelle. Une ordonnance du 3 nivose an XIII, signé de Napoléon Bonaparte, empereur des français, autorisa cette vente.

Le nouveau propriétaire est alors Monsieur Jean-Baptiste Damiens, qui démolit la chapelle et utilisa les matériaux pour construire une maison rue de la Fontaine.

Suite à cela, plusieurs malheurs frappèrent la famille de Monsieur Damiens comme ses enfants qui moururent très jeunes. Pensant que cela était un signe de Dieu, Monsieur Damiens fit rebâtir la chapelle de ses propres moyens en 1824.

Une procession s’organisait alors tous les 15 août et allait de l’église à la chapelle.

En 1933, on démolit à nouveau cette chapelle pour construire un transformateur électrique qui défigura le centre du village.

Les processions ont donc changé de chemin pour s’orienter vers le château.

La commune, à l’époque, n’ayant pas les crédits pour reconstruire cette chapelle, on dû attendre 1936 pour qu’une poignée de notable financent ce chantier. La chapelle fut inaugurée le 15 Aout 1936, et tous les ans, nous revivions la procession.

Pendant la guerre de 1940, on édifia dans la cour de l’école des filles une grotte renfermant une statue de N.-D de Lourdes, et lors des processions suivantes, la procession, après la chapelle, s’arrêtait autour de cette Vierge.